Nathalie Mondot, née en France en 1977, est une artiste pluridisciplinaire (photographie, vidéo, performance, son, sculpture).
A ses débuts, elle s’intéresse principalement au dessin et développe un intérêt pour la photographie lors de ses études aux beaux arts de Valenciennes. Ses premiers travaux portent principalement sur la sexualité et l’identité. Elle y interroge le manque de visibilité de l’homosexualité dans une société française qui traverse à ce moment là sa première évolution sociale pour l’égalité des droits des couples hétérosexuels et homosexuels : le PACS.
S’inspirant de courants de pensée féministe, elle interroge également, durant cette période, la place des femmes dans la société.
Quelques années plus tard, elle commence à mettre en scène son propre corps, son genre en questionnant le sien, celui qui lui a été assigné, celui qu’elle peut emprunter. La photographie devient pour elle le moyen de témoigner de ce questionnement. La première partie de ce projet est exposée pour la première fois en novembre 2014 au Centre LGBT Parid-IdF.
Toujours pour garder une trace, un témoignage du processus de réappropriation du corps volé, l’artiste en vient à filmer ses performances.
Ses images sont tantôt suggestives, tantôt provocatrices et sans équivoque. Le corps humain qu’elle met en scène, généralement dans le plus simple appareil, tient une place centrale dans son œuvre.